Wednesday, December 02, 2009

Centres commerciaux: Avons nous toujours besoin d'un hypermarché comme locomotive

Les centres commerciaux ont toujours basé leurs rayonnements sur des machines commerciales impressionnantes. Il y a une centaine d'années maintenant, les "grands magasins" de type Printemps ou Galleries Lafayettes, étaient les point d'ancrage du développement commerciale d'autres enseignes plus spécialisées. Vinrent ensuite les hypermarchés, qui était une source exceptionnelle de trafic et qui plus est, régulier, toutes les semaines.

Mais maintenant, le modèle de l'hypermarché et de "tout sous le même toit" est mis à mal alors que de plus en plus de "category killer", ou magasins spécialisés proposant des produits à plus bas prix dans leurs gammes que celle des hypermarché, sont en train de devenir les références sur leurs marchés.

Il y a quelques semaines de cela j'ai lu un article dans LSA si je me souviens bien, qui montrer un centre commercial très spécial. En effet, au lieu de proposer un hypermarché, le centre avait une offre alimentaire composée de "category killer": un hard discounter, un magasin spécialisé en surgelé, et un magasin de Bio.

Ainsi, au lieu d'avoir un hypermarché, la multiplicité des magasins spécialisés permettaient de palier à ce manque. Cela me rappelle aussi aux Etats-Unis où j'ai vu beaucoup de chaines de fast food mutualisées leurs restaurant, proposant chacun sous le même toit des produits différents, mais permettant de les manger au même endroit. Bien sûr, cela peut aller plus loin en ayant par exemple un Mc Donald's pour manger, un starbucks pour le matin et un Ben&Jerry's sous le même toit pour répondre aux différents moment de la journée et ainsi optimisé le taux de rotation et le trafic tout au long de la journée.

Alors que certains s'interrogent si les hypermarchés ne devraient pas d'une part diminuer leur surface de vente et d'autre part recentrer leur offre sur l'alimentaire, qui génère le réel profit de ce type de magasin, je pense qu'effectivement il peut exister ce type de centres commerciaux sans hypermarchés, mais avec des category killers qui jouent la complémentarité, et qui pourquoi pas, pourraient pousser l'idée plus loin en offrant des services communs permettant des gains de temps aux consommateurs (gestion des paiements et des livraisons commune par exemple).